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A l'écoute du silence...

A chaque saison sa sonorité. En automne , il me semble que le silence prend plus de place dans notre vie, comme s'il emplissait des espaces plus vastes de notre univers intérieur. Cette mise en dormance nous maintient doucement éveillés , et les sons du monde semblent entrecoupés de plages silencieuses plus longues et régulières. Nous sommes appelés au repos.


Silence intérieur
 

Peut-on écouter un pur silence ?


Pour étayer cette investigation sophrologique, je m'appuie sur un article écrit par la journaliste Shayla LOVE pour la revue Scientific American, et publié dans Cerveau et Psycho | Novembre 2023.


Le silence comme absence de son


" Habituellement, nous concevons le fait d'écouter comme l'action de percevoir un bruit quelconque, une chanson, la voix d'un ami ou encore le klaxon d'une voiture. Mais ces sons sont inévitablement ponctués de pauses silencieuses marquées par l'absence d'ondes acoustiques. Le silence fait partie intégrante de notre expérience quotidienne. (...) L'expression 'silence assourdissant' reflète bien cette sensation que l'on a parfois de sentir activement l'absence de son. "


Entendre le silence, un paradoxe ?


" Mais qu'est-ce qui, en nous, 'entend' le silence ? Cette idée semble aussi dépourvue de sens qu'un koan, poème zen conçu comme un défi à la logique, comportant des phrases paradoxales telles que : 'Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit ?' "

 

Investigations personnelles


  • Dans mon quotidien, quelle est la part d'écoute active que je consacre au silence ?

  • Est-ce que je peux, parmi les bruits du monde, discerner les plages de silence qui entrecoupent les sons ?

  • Ecouter le silence, ce n'est pas me couper du monde : c'est une expérience sensorielle à part entière, qui me rend sensible et relié.e à la musicalité de mon environnement.

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